BALTHAZAR GALADRIEL FORWOOD

Hep hep hep ! Mon petit coco, j'ai envie qu'on se connaisse. Tu devineras jamais mais je m’appelle balthazar galadriel forwood. C'est le douze février mille huit cent trente trois à mystic fall, que j'ai vu le jour pour la première fois, et j'ai actuellement cent soixante dix neuf ans. Je suis célibataire. Il faut que j'occupe mon temps, pour ça je suis professeur remplaçant de mathématique. Maintenant tu veux savoir mon caractère ? Je suis plutôt loyal, puissant, taciturne, cruel, égoïste, sans état d'âme, intelligent, lunatique, colérique, violent. Tout le monde est unique, moi je suis un sorcier.



► CONNAIS-TU LE SURNATUREL ?
Le surnaturel c’est son dada, sa vie, son tremplin. Le connait, le maitrise, et le dompte. Il joue avec comme un chat avec un cadavre de souris. Il en tire sa force, sa jeunesse. Tuant si c’est nécessaire, avec délectation, et plaisir. S’élevant dans les règles de ses lois anciennes que sont les pouvoirs mystiques qui l’habitent. Bon, ce n’est pas un être divin, doué de science infuse, il admet facilement ne pas tout connaitre de ce concept. Et il en est heureux. Ce dire qu’il n’a pas encore tout exploité lui arrache un sourire, une envie de toujours en savoir plus. Cette chose que certain appelle magie, il nomme don. Ses créatures qu’on traitre de monstre, il les qualifie de frère. A quand bien, il pourrait apprécier réellement quelqu’un.

► MAIS QUI ES-TU RÉELLEMENT ?
Un homme séduisant, plaisant autant à ses élèves qu’à leurs parents, souriant toujours quand il le faut, aillait un humour décalé et tant apprécié, avec son accent britannique si adorable. Il ravit les yeux et les oreilles. Enfin, ça c’est la partie émergé de l’iceberg. Arthur Forwood est avant tout un être dépourvue de moral, cruel et égoïste. Un tel concentré de haine, de rage, de cruauté, que tout en a disparu. A lui qu’on a confié la tâche de protéger les innocents du mal est devenu le mal personnifié. N’infligeant aux autres que ce qu’il a besoin pour survivre. Cent soixante dix neuf ans d’errance sur terre et aucun remord. Mais qui se douterait que derrière le sourire charmant du professeur de mathématique se cache une abomination ?



« Bonjour. » Un sourire adorable, une mimique de dragueur. Il observait la secrétaire d’un air de parfait gentleman. Il n’avait pas foulé ses lieux depuis une bonne décennie. Dire que rien n’avait changé aurait été un mensonge éhonté, tout était différent. Même les rues n’avaient presque plus le même nom, à moins que ça ne soit que sa mémoire qui disparaisse petit à petit. Les hommes ne sont pas faits pour vivre éternellement. Mystic Fall, une de ses villes qui se prénomme tellement bien, Balthazar ne savait pas réellement ce qui l’avait poussé à revenir ici. Katherine peut être ? Mais malgré sa loyauté envers elle, il ne sera jamais soumis à elle. Son attachement embarrassant pour la nostalgie ? Sûrement. Peut-être ira-t-il sur la tombe de sa mère avant de s’installer. Peut-être ira-t-il passé un bref instant devant le manoir des Salvatore. « Vous désirez ? » Le ton de la femme le transperça. Il ne répondit que par un sourire, un de ceux qui veut dire : Tu seras la prochaine chérie. « Je suis le nouveau professeur de mathématique. » Il l’imaginait déjà morte doucement, le poignard argenté s’enfonçant dans sa chair, son hurlement qui lui arracherait les oreilles, sa vie pour le prolongement de la sienne. Ah quelle douce symphonie que celle de l’agonie. Il en salivait déjà, étreignant fantasme qui brûlait dans sa peau. « ah. » Oui, ah, petite conne. Je vais t’étriper, t’arracher chaque goutte de sang juste pour le regard que tu me jettes à ce moment. « Vous voudriez boire un café avec moi à 17h ? » Elle le dévora des yeux, sale femme stupide, avant elles avaient tellement plus de pudeur. Ses longs cheveux bruns coulaient sur ses épaules, s’essayant à un regard séducteur qui lui donnait plus la nausée qu’autre chose. « Avec plaisir. » Ah, les choses avaient bien changées.

► MAIS QUI ES-TU DERRIÈRE TON ECRAN ?: