KOL MIKAELSON

Hep hep hep ! Mon petit coco, j'ai envie qu'on se connaisse. Tu devineras jamais mais je m’appelle kol mikaelson. C'est le vers l'an 1000 dans un petit village, que j'ai vu le jour pour la première fois, et j'ai actuellement plus de 1000 ans en réalité, dans la vingtaine en apparence. Je suis célibataire, n'appartient à personne d'autre que lui-même. Il faut que j'occupe mon temps, pour ça je suis sans emploi, cherche désespérément une distraction. Maintenant tu veux savoir mon caractère ? Je suis plutôt sadique, arrogant, sarcastique, noble, fêtard, joueur, déterminé, mystérieux, violent, galant, cruel, franc, malicieux. Tout le monde est unique, moi je suis un original.



► CONNAIS-TU LE SURNATUREL ?
Comme je suis moi-même l'un des premiers vampires à avoir été conçu grace à la magie puissante de mère, Esther, je me dois de connaître certainement le surnaturel tel qu'il est. J'ai connu en premier la race des loups-garous, qui se promenaient dans notre village de naissance, puis à vrai dire, jamais été un fan de ces bestioles. Ils n'ont aucun contrôle d'eux-mêmes, et ça, pas très pratique je dirais. Puis les sorciers, comment puis-je passer à côté de cela, dites-moi ? À moins que vous soyez complètement aveugle ou complètement hors terre... ou vous êtes simplement con. Je penche pour le troisième choix.

► MAIS QUI ES-TU RÉELLEMENT ?
Une jeune femme dans la vingtaine m'a dit un jour, que j'étais un peu comme Klaus, et un peu comme Elijah. Pas étonnant qu'elle se soit vidée de son sang par mes propres crocs par la suite. Ouais, tragique. Je déteste qu'on me compare. Je suis Kol, je n'ai rien à voir avec mes frères ou ma soeur chérie côté personnalité. Je suis sadique, bien plus que mon cher frère Klaus qui m'a poignardé pendant au moins une centaine d'année, je lui en dois bien une... ô grand Klaus. J'ai la captivante manie de toujours vouloir me trouver une distraction. Vous savez, quand on dit en amour; on consomme, on consomme, jusqu'à ce que la personne soit vidée - puis on fuit par la suite. Si vous prenez ce dicton d'un autre côté, eh bien ça pourrait bien qualifier ce que je suis. J'aime jouer avec les humains - et ça, vous ne pourrez jamais me l'enlever. Fascinants ces changements de personnalité des humains, d'année en année. J'adore être craint. J'adore martyriser les gens, les voir souffrir de mes propres yeux. Cette ville est ennuyante... il faut bien qu'il y ait un clown en ville.



Je peux vous assurer, que si vous demandez l’histoire de chacun des Mikaelson dans les jours qui suivent, vous aurez certainement droit à des histoires impressionnantes, divertissantes, sanglantes… mais ce qui nous lie tous, c’est notre sang. Nous avons beau nous disputer, nous planter des couteaux de bois dans les jambes… nous aurons toujours cette complicité entre nous que personne ne comprendra jamais. Je suis Kol Mikaelson, et faites-moi plaisir, je ne demande que le respect de votre part, et je vous respecterez pas la suite. Enfin, tout dépendant de mon humeur.

On recule dans le temps, dans les années 1000, où la famine se fait sentir partout dans le petit village, et où les loups-garous sont craints de tous. Peut-être pas assez craint, comme un soir Niklaus arrivait avec Henrik dans les bras, se vidant de son sang. Esther ne put rien faire, il est mort, tué par ces bestioles. Esther réfléchissait ainsi à quelque chose. Quelque chose qui nous lierait tous, la famille Mikaelson, et qui ferait de nous des êtres immortels. Comme Esther est la sorcière originale, elle a put créer ce nouveau groupe d’immortels qu’on appelle aujourd’hui ‘’des suceurs de sang’’, ou comme j’aime bien appeler, des vampires. Mikael, leur père, n’aurait pu endurer un deuxième évènement tragique comme celui-là. Bien que nous ne pouvions éviter un second tragique… un second tragique dont nous ne pouvons que se souvenir. Mikael n’était pas le vrai père de Niklaus. Esther avait donc été infidèle, et cela ruina presque toute la famille en entier. Enfin, je ne voulais pas trop dire mon opinion là-dessus parce qu’à vrai dire, Mikael nous faisait un peu peur à tous. Il n’y avait que Klaus qui osait défier père, bien que Nik n’a jamais vraiment eu les sympathies de Mikael pour ce qu’il a fait dans le passé. Parlant de ce qu’il a fait dans le passé…

Dois-je vraiment sauter le chapitre de l’année où Niklaus m’a poignardé pour ensuite me laisser enfermer pour une centaine d’année ? Avant de m’étaler sur ces détails, je vais parler de ce qui s’est passé avant ce fameux évènement dont je me rappellerai toujours. Ce fut peu après que nous nous nourrissions de nos proies pour finir la transition que mère décéda. Nous réalisâmes tout de même que nous ne pouvions rester éternellement dans ce petit village, surtout bondé de créatures surnaturelles. Nous étions maintenant devenus immortels, et à mon plus grand plaisir d’ailleurs. Je me suis donc enfui, seul, parce que je ne voulais pas être sous les ordres de Klaus. Je voulais découvrir le monde à moi seul, et ce, sans avoir peur du danger apparent. Je voulais fuir ces histoires de famille qui commençaient à me taper sur les nerfs, comme Nik n’était en fait que mon demi-frère. Je pris le temps de tout de même réfléchir à tout ça… enfin, si on peut appeler ça comme ça. J’ai beaucoup voyagé, fuit mes frères et ma sœur, et j’ai semé la pagaille un peu partout. Je courtisais les jeunes femmes dans la vingtaine, et les tuait par la suite. Ce fut l’uns de mes meilleurs moments en tant que vampire… je m’amusais bien, je n’avais pas besoin de me sentir traqué ou quoi que ce soit, la belle vie. Et je dois dire que les femmes d’avant se laissaient beaucoup plus faire qu’aujourd’hui, à savoir que les féministes se sont fait parlé d’elles.

Je ne peux certainement pas vous raconter mon histoire captivante et chaleureuse sans vous parler de cette chère Zelda. Zelda que j’ai rencontrée lors d’une petite randonnée en bois, l’année où j’ai essayé de boire du sang animal – et je ne l’ai plus jamais refait après, une vraie tuerie à soi-même – et elle était en train de mourir dans les bois. Je ne pouvais la laisser planter là, seule, dans les bois. Une certaine voix m’a conseillé de la prendre sous mon aile, et comme j’aime suivre mes instincts, je l’ai sauvé. Je l’ai transformée en vampire, et je fus d’elle mienne pendant très longtemps. Nous ne sommes pas un couple officiel du moins, je ne crois pas être amoureux. Je ne l’ai jamais été d’ailleurs. Mais ce petit bout de femme me donne un peu d’amusement et après tout, quoi de mieux qu’une aussi belle femme comme elle. Je ne lui appartiens pas, et je ne lui appartiendrai jamais d’ailleurs. Nous ne sommes que des distractions l’un pour l’autre. Je ne pourrai par contre par endurer le fait qu’elle part là maintenant, non, je veux qu’elle soit à mes côtés un peu plus longtemps encore. Et gare aux gens qui toucheront à elle, je la tiens à l’œil.

Alors que je vivais le rêve d’un vampire, je reçus la visite de mon beau frère (à prendre dans les deux sens), et je devrais dire, à mon plus grand malheur. Je subis la punition de la dague et j’en garde un très mauvais souvenir. Je crois que je ne serais pas l’homme que je suis devenu aujourd’hui, si ça aurait été différent. En fait, je n’aime pas penser à l’homme que je serais devenu sans ça. Si le destin en a voulu ainsi, eh bien le destin, je ne vous dois plus aucune sympathie de ma part.

Cent ans planté dans ce cercueil. Quand j’y repense, cent ans de la vie de Niklaus à avoir cela sur le dos. Les années ont dû passer très lentement sans ma présence, puisque je sais à quel point la vie est ennuyante sans un peu de sauce à la Kol dans les parages. Mais jamais je n’aurai le courage de prendre la décision d’une vengeance envers mon frère, Nik. Enfin, non, à vrai dire, ce n’est pas une question de courage. Nous sommes frères. C’est mon demi-frère certes, mais je crois qu’après toutes ces années, je le considère vraiment comme mon frère. Après tout, les problèmes de famille, on laisse tout ça derrière, et on repart sur autre chose. Je crois que je vais bien m’amuser dans cette ville. Surtout avec Zelda, ma principale distraction, que je viens tout juste de retrouver.

► MAIS QUI ES-TU DERRIÈRE TON ECRAN ?: